(extrait du journal Le Liberté) Estelle Fourez est institutrice. Son fils, étudiant en architecture à Paris, a lui pour projet d’aller construire une école en Équateur avec sa promotion. Quant à Renaud Lorillard, il est parent d’élève et guitariste. Sa fille aime chanter. A priori aucun point commun. Et pourtant, quelque part, il devait être écrit que les deux parents se rencontrent, discutent et mettent sur pied un projet un peu fou à travers leurs enfants.
Les étudiants en architecture ont besoin de lever des fonds pour partir en juin. « Et si on faisait un CD, et si on le vendait et si on donnait l’argent récolté pour les enfants de l’Équateur ». Et voilà comment commence une belle aventure.
Avec des écoliers tous volontaires des classes de CE2, CM1 et CM2, un collectif musical est créé : Niños de Nácar (en français Les enfants de Nacre). Le papa musicien, avec des paroles inspirées de la Charte des droits de l’enfant, écrit deux chansons : Résonne et En route pour Quito. La maman passionnée de musique s’improvise cheffe de chœur. Les répétitions s’enchaînent sur le temps hors scolaire. Une campagne de crowdfunding (financement participatif) est lancée sur la plateforme GoFundMe afin de financer ce CD 2 titres. La pression monte doucement mais sûrement. Les yeux des enfants pétillent
Le matin du 2 juin, les Niños se sont retrouvés sur la jetée de Luc-sur-Mer pour une séance photo.
Puis direction le studio Pick up à Caen pour le moment tant attendu : l’enregistrement des chansons (2 jours avant la venue des enfants, des musiciens professionnels sont venus enregistrer la partie musicale : guitariste, bassiste et batteur)
Le CD, dont la sortie est prévue en juin, sera vendu. Les bénéfices des ventes seront reversés à l’association humanitaire Une école pour Guayas de l’École d’architecture de la Villette, dans le cadre de son programme en Équateur. Depuis sa création en 2001, cette association tente de répondre aux besoins des régions défavorisées. Chaque année, son but est de concevoir et de construire une école dans un village reculé et en difficulté. « La construction doit démarrer en juillet avec l’aide d’un maçon équatorien ».